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Luc Beauséjour au clavecin dans "Rameau"
GUILLAUME PUJOLLE (1893-1971)
Ebéniste par son père, G.Pujolle va exercer ce métier jusqu’à l’âge de 18 ans. Il sera interné en 1926 à l’hôpital de Braqueville, à Toulouse.
Il commence à dessiner en 1935 en utilisant des produits pharmaceutiques et fabrique également les pinceaux avec ses cheveux et le manche avec du papier qu’il roule.
Le Dr Deckequer dira de son oeuvre qu’elle est d’une beauté fantastique et inquiétante.
Guillaume Pujolle ne travaille que d’après l’image qu’il tire de magazines, puis s’appuyant sur son métier d’ébéniste, il opère comme avec une marqueterie ; découpe, morcelle, désarticule le motif pour le recomposer, réajuster les pièces de ce puzzle dont lui seul détient la clé.
Dans ses compositions, il utilise volontiers le principe du cadre découpé, selon certains modèles de marqueterie, on remarque également qu’il lui arrive de travailler comme s’il s’agissait d’un plateau de guéridon, ce qui pourrait expliquer que certaines compositions donnent la sensation de tourner sur elle-même.
cependant que son dessin s’étire en flammes ou en volutes cernées d’un trait noir fait de pleins et de déliés : technique identique qu’il utilise pour les légendes au bas de ses oeuvres.
Si Guillaume Pujolle fut tout d’abord contraint à utiliser des produits pharmaceutiques en guise de couleurs, il eut par la suite la possibilité de travailler avec des moyens plus orthodoxes.
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